Coucou Altered Carbon !

En voilà une bonne idée qui a le potentiel de relancer la série. Les scènes avec Delos sont toutes intéressantes, on pourrait presque les isoler et en faire un épisode de Black Mirror. Je comprends pas qu'ils l'aient pas introduit dès le premier épisode, voire le second. Ça fait évoluer le concept de base de la série et ça pose plein de nouvelles questions et donc de nouveaux enjeux : ont-ils fait des essais sur d'autres personnes ? Les "esprits" de qui ont-ils conservés ? Verra-t-on une autre timeline dans laquelle les "esprits" des humains se seront stabilisés ? Une brillante idée qui, j'espère sera développée dans les prochains épisodes car c'est malheureusement le seul intérêt qui me rattache à la série.

Le reste... que c'est long bordel. J'ai un énorme problème avec tous le reste des intrigues. Pour faire une petite digression, j'ai toujours eu du mal avec les histoires de la plupart des jeux vidéos AAA qui n'arrivent jamais à m'intéresser. Comportements caricaturaux des personnages, lignes de dialogues clichés, situations exagérées... en général mon attention divague durant les cinématiques des jeux vidéo. Mais bon, je l'ai accepté car ça fait partie du spectacle et que derrière on a souvent un gameplay passionnant.

Là, je sais pas si c'est voulu étant donné la nature de la série, mais j'ai l'impression d'avoir affaire à une histoire de jeux vidéo sans intérêt ; des personnages irréalistes, des situations qui servent le spectacle, un suspense cousu de fil blanc... (j'accorde à Koss la beauté de certaines images). Le problème c'est que derrière y'a pas la satisfaction d'un bon gameplay. À la limite ça fait puzzle-game quand on essaye de reconstituer l'histoire grâce aux différentes temporalités, mais franchement niveau investissement dans l'intrigue (sauf Delos) je suis au degré zéro donc ça me donne envie de rien. Au final, les scénaristes ont fait un excellent travail de construction narrative y'a pas à dire, mais j'ai l'impression qu'ils ont complètement oublié qu'on était dans une série et pas dans un jeu vidéo, et que les spectateurs avaient besoin de se raccrocher à quelque chose de réaliste pour suivre le récit avec intérêt.

Voilà, sinon beaucoup de monde a l'air d'attendre les autres parcs avec l'espoir que la flamme soit ravivée, moi ça me fait ni chaud ni froid. Si c'est pour avoir la même qualité d'écriture concernant les situations mises en place et les personnages, non merci.

Meilleur épisode jusqu'ici, c'est clair et net. L'absence d'intrigues en parallèle (Maeve et Dolores) permet à la principale de s'étendre.

Ici, l'effet des timelines marche bien car on a vraiment une réponse à la fin de l'épisode (on comprend la présence de flashbacks sur Delos puisqu'on le voit à la fin).

La série commence donc à interroger d'autres thématiques liées à la robotique avec le maintien en vie de Delos.

Contente de revoir Elsie, mais Bernard fait un peu du surplace et pourrait devenir lassant à la longue.

J'ai aimé les scènes avec MIB car il se met dans une autre position et peut regarder ses actions passées en face. Il en devient plus attachant. Je n'attendais pas la toute fin, mais ça explique l'apparition de ce personnage dans l'épisode précédent.

Les choses pourraient devenir intéressantes, mais reste à voir comment ça va être mené.

- 1 point pour l'absence de Samurai

+ 1 point pour l'absence de Maeve

+ 1 pour la correction par Galax

+16 points pour l'épisode dans son ensemble.

C'était foutrement bon. J'ai adhéré de bout en bout. Autant les intrigues annexes, que les éclaircissements sur Delos, le regard porté sur Bernard et bien entendu ce très cool et simple twist de fin qui propulse ma meuf sur le devant de la scène (un discours aux Emmy est prévu, elle a eu quelques contacts).

Déjà quand l'épisode commence avec la musique des Rolling Stones, j'adore !

C'est pour l'instant, selon moi, le meilleur de la saison 2. On retrouve le Westworld de la première saison, malgré un début un peu lent, mais intéressant, nous offrant beaucoup de possibilités.

J'ai trouvé intéressant de revoir Delos, surtout dans cette boucle (149) avec pour but l'immortalité. Les flash-back de Bernard sont intenses, surtout quand il s'aperçoit que c'est en fait lui qui a ordonné le massacre dans le nouveau laboratoire découvert.